IA générative, AWS re:Invent, Mistral 3, souveraineté technologique...

La conférence annuelle AWS re:Invent a été le théâtre d'une salve d'annonces majeures, confirmant la volonté d’Amazon de dominer l’IA d’entreprise. Next détaille le lancement de la famille de modèles Nova 2 (incluant Nova 2 Lite, Pro, Omni, Sonic 2), la plateforme de personnalisation Nova Forge, une panoplie d’agents spécialisés (notamment Kiro pour le code), ainsi que des « AI Factories » en partenariat avec Nvidia pour des infrastructures IA souveraines et modulaires. Silicon.fr ajoute que la gestion intégrée des vecteurs dans S3, l’expansion de Bedrock AgentCore (mémoire épisodique, supervision managée, diffusion audio bidirectionnelle) et la disponibilité de nombreux modèles ouverts (dont Mistral 3, Gemma 3, MiniMax M2, GPT-OSS-safeguard) marquent une évolution vers la centralisation et la flexibilité des usages IA. À noter aussi l’introduction de fonctions Lambda « durables » (exécutions jusqu’à un an) et managées, optimisant la fiabilité et le contrôle pour les workloads complexes. LeMagIT souligne l’intégration de nouveaux GPU Trainium3 et Nvidia pour doper la puissance de calcul. Next LeMagIT Silicon.fr Journal Du Net LeMagIT Silicon.fr LeMagIT

La startup parisienne Mistral AI vient d’annoncer la gamme Mistral 3, comprenant des modèles ouverts, flexibles, adaptés aussi bien au cloud qu’à l’embarqué, en passant par les applications de défense ou les drones. Next insiste sur l’accent mis par Mistral sur les petits modèles, qui offrent de hautes performances pour un coût contenu, en adéquation avec la demande des entreprises souhaitant personnaliser l’IA à moindre frais. Siècle Digital analyse cette stratégie comme une alternative européenne crédible face à la domination américaine et chinoise, soulignant la volonté de Mistral d’imposer un standard open source mondial. TechCrunch et le Financial Times (cités par Next) relaient la vision de Mistral : “La majorité des usages d’entreprise peuvent être couverts par de petits modèles affûtés localement.” Siècle Digital Next

Le Future of Life Institute publie l’AI Safety Index 2025, analysé par Silicon.fr, qui révèle la faible maturité des pratiques de sécurité chez les huit principaux acteurs IA mondiaux. Aucun n’atteint l’excellence ; Anthropic se hisse en tête avec un simple C+, suivi d’OpenAI et Google DeepMind. Le rapport pointe une absence de planification crédible face aux risques existentiels (perte de contrôle, mésalignement de l’AGI) et un manque de standards universels. Les recommandations insistent sur l’urgence d’une gouvernance robuste, de seuils mesurables et de coopération internationale. Silicon.fr

Un rapport de l’Australian Strategic Policy Institute décortiqué par Next montre comment la Chine a automatisé la censure grâce à l’IA générative, transformant la modération en un “instrument de précision” pour la surveillance de masse et la répression. Les modèles chinois (Qwen, GLM, Ernie) pratiquent une censure silencieuse (refus de réponse, omission de faits sensibles), et le système judiciaire intègre l’IA à tous les niveaux. Les entreprises innovent pour se conformer aux exigences politiques, créant un marché de la censure où l’IA et l’humain collaborent étroitement. Next

L’IA agentique gagne les entreprises : LeMagIT rapporte qu’Alstom a vu sa productivité croître de 30 à 40 % grâce à la transition vers ce type d’IA, dépassant le stade des simples chatbots. AWS étoffe de son côté son framework AgentCore pour fiabiliser ces agents, selon LeMagIT, misant sur la centralisation des usages et des évaluations personnalisées. LeMagIT LeMagIT

Le CNRS va déployer auprès de ses agents le chatbot Emmy, basé sur les modèles de Mistral AI, rapporte Next. L’accès sera conditionné à une formation à l’usage de l’IA générative, et l’utilisation d’autres outils IA cloud publics sera proscrite pour des raisons de sécurité et de souveraineté des données. Emmy offre traduction, synthèse, raisonnement pas à pas et contextualisation documentaire, illustrant la volonté d’un acteur public de contrôler ses outils IA. Next

OpenAI prépare un plan d’urgence nommé “Garlic” pour rester leader face à la concurrence croissante, rapporte Clubic. Google, de son côté, fait face à un fiasco avec la nouvelle fonction IA de Discover, qui devait réécrire les titres et a déçu les utilisateurs selon 01Net. Par ailleurs, la plateforme de “Vibe Coding” Antigravity de Google est accusée par Developpez.com d’avoir effacé des fichiers utilisateurs, renforçant les doutes sur la fiabilité de l’IA appliquée au développement logiciel. 01Net Clubic Developpez.com

En Corée du Sud, plus de 120 000 caméras IP ont été hackées pour produire et vendre des contenus à caractère sexuel, selon Next. Les failles résident dans des mots de passe faibles et une absence de sécurisation des objets connectés. En France, Numerama met en lumière une attaque cyber sophistiquée menée sans phishing ni ingénierie sociale, via des extensions de navigateur piégées, illustrant l’évolution des menaces et l’importance cruciale de la cybersécurité. Next Numerama

Brevo (ex-Sendinblue) réalise une levée de fonds de 500 millions d’euros et vise le titre de “Salesforce européen”, avec une stratégie axée sur l’IA et la souveraineté du CRM, selon La Tribune. Pennylane, de son côté, franchit le cap des 100 millions d’euros de revenus récurrents et rejoint le club des “centaures”, illustrant la résilience et la croissance des logiciels d’entreprise français, selon Les Echos et Maddyness. Les Echos (startups) Maddyness Les Echos (startups) La Tribune

Alan Dye, patron du design d’Apple, rejoint Meta pour diriger un nouveau studio de création Reality Labs, annonce Next et 01Net. Ce transfert soulève des questions sur la guerre des talents dans la tech et précède de peu le recrutement par Apple d’Amar Subramanya (ex-Google, Microsoft) pour piloter l’IA, illustrant la bataille acharnée pour les meilleurs profils dans un contexte d’innovation rapide. Next 01Net

La mission spatiale SoHO, lancée en 1995 pour deux ans, prendra fin le 31 décembre 2025 après trois décennies passées à scruter le Soleil. Sciences et Avenir salue une moisson scientifique unique, alors que la question de la pollution lumineuse causée par les constellations de satellites émerge comme un défi croissant pour les observations spatiales, selon Numerama. Sciences et Avenir Numerama