Marché du celebrity art, critiques des œuvres de stars, tendances pop art...

Adrien Brody et Robbie Williams incarnent la percée du « celebrity art » dans les galeries, galvanisée par la viralité numérique et les stratégies de vente événementielles. Comme le rapporte LADN, la mise aux enchères d’une œuvre de Brody lors du gala de l’Amfar à Cannes a atteint 425 000 dollars, malgré une réception critique acerbe sur les réseaux. De son côté, Williams expose au Moco Museum des œuvres produites à la chaîne, suscitant des réactions mitigées : The Guardian évoque un art « sourd, prétentieux et incroyablement mauvais », tandis que le marché valide toutefois ces démarches, à l’exemple d’une vente à 40 000 livres chez Sotheby’s. Ce phénomène interroge à la fois la légitimité artistique, le rôle des célébrités dans la valorisation de la création contemporaine et la capacité des réseaux à influencer la perception et la valeur des œuvres. ladn.eu

L’émergence du « red-chip » — ces œuvres propulsées par des algorithmes et la viralité — modifie l’économie des ventes d’art en mettant en avant des artistes issus d’autres sphères, comme le cinéma ou la musique. LADN analyse comment ce segment attire des montants inédits lors d’enchères caritatives et privées, malgré la réserve, voire la défiance, des critiques traditionnels. Cette tendance montre la montée en puissance de nouveaux modèles de valorisation, où la notoriété prime parfois sur l’expertise artistique, et où les financements proviennent de réseaux internationaux et de collectionneurs sensibles à la marque autant qu’à l’œuvre. ladn.eu