Résumé RSS - 24h (40 articles)

Le Figaro et La Tribune rapportent que la dette publique française a atteint un nouveau sommet, totalisant 3 416,3 milliards d’euros, soit 115,6 % du PIB au deuxième trimestre. Les analystes soulignent que cette situation complique l’établissement d’un budget pour 2026, tandis que la dégradation par Fitch Ratings impose aux assureurs de provisionner davantage pour couvrir le risque souverain. Cette situation pourrait freiner les investissements et augmenter la pression sur le marché obligataire. Dans un commentaire exclusif pour La Tribune, l’économiste Jean Tirole estime cependant que la France « n’est pas condamnée à la faillite », mais appelle à des réformes structurelles pour relancer la croissance. Source 3 Source 14 Source 15 Source 21 Source 36

Selon Les Echos, un accident dans la mine de Grasberg, exploitée par Freeport-McMoRan, a entraîné la suspension de la production de cuivre, provoquant une envolée des cours à plus de 10 300 dollars la tonne. Cette flambée met en lumière la fragilité des chaînes d’approvisionnement dans le secteur minier, accentuée par une demande mondiale croissante pour les énergies renouvelables. Les investisseurs surveillent de près les révisions de production annoncées par Freeport-McMoRan, qui pourraient prolonger la tension sur le marché. Source 5

France Info rapporte que la Banque centrale européenne (BCE) recommande aux ménages de conserver entre 70 et 100 euros en espèces face aux risques d’instabilité numérique ou de pannes des systèmes de paiement électroniques. Cette suggestion reflète une volonté de renforcer la résilience financière des particuliers, bien qu’elle puisse susciter des interrogations sur la confiance dans les infrastructures digitales. Les implications pour le secteur bancaire méritent également une analyse approfondie. Source 2

Cnews indique que la Corée du Nord dispose de deux tonnes d’uranium hautement enrichi, suffisant pour produire jusqu’à 50 armes nucléaires. Cette annonce, confirmée par la Fédération des scientifiques américains (FAS), alarme la communauté internationale, notamment en Asie-Pacifique, où les tensions géopolitiques déjà élevées pourraient s’intensifier. Les marchés asiatiques pourraient réagir négativement à cette montée des risques stratégiques. Source 8

Selon Le Figaro et Le Monde, l’Union européenne juge « décevant » l’objectif chinois de réduire ses émissions nettes de 7 à 10 % d’ici 2035. Bien que ces engagements soient jugés insuffisants pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, certains experts estiment que la Chine pourrait dépasser ces prévisions grâce à son secteur des technologies propres. Cette dynamique pourrait cependant accentuer la concurrence pour les entreprises européennes dans les secteurs verts. Source 12 Source 22

Cnews rapporte que l’ancien président Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs, mais relaxé des accusations de corruption. Cette décision pourrait avoir des répercussions sur la scène politique française, notamment pour la droite, déjà fragmentée. Elle soulève aussi des questions sur la gestion des campagnes électorales et les mécanismes de financement. Source 4 Source 18 Source 20

Cnews et Le Figaro rapportent que le débat sur le budget 2026 relance la question du retour de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Alors que la gauche pousse pour la taxe Zucman, visant les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, la droite s’oppose fermement à cette mesure. Ce clivage reflète les tensions sur l’équité fiscale et le financement des déficits publics. Source 6 Source 13

La Tribune rapporte que le site de La Mède, transformé en bioraffinerie, produira jusqu’à 15 000 tonnes annuelles de carburant de synthèse pour répondre à la demande de l’aéroport Marseille-Provence. Cette initiative s’inscrit dans les efforts pour réduire l’empreinte carbone du secteur aérien, bien que les volumes restent encore modestes par rapport aux besoins globaux. Source 11

D’après FrAndroid, le constructeur automobile MG a réduit les prix de ses voitures électriques en France, malgré leur inéligibilité au bonus écologique. Les baisses, allant de 350 à 525 euros, visent à compenser l’impact de la réduction des aides publiques et à stimuler les ventes dans un marché concurrentiel. Cette stratégie pourrait inciter d’autres constructeurs à adopter des politiques tarifaires similaires. Source 9