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Sébastien Lecornu, Premier ministre depuis moins d’un mois, a transmis dans la nuit de samedi à dimanche une « feuille de route gouvernementale » aux partis du socle commun, incluant Renaissance, le MoDem, Horizons, l’UDI et Les Républicains (LR). Il y détaille les priorités de son gouvernement, notamment la réduction des dépenses publiques, des baisses d’impôts pour soutenir le pouvoir d’achat, et un projet de lutte contre la fraude fiscale visant à récupérer 2,3 milliards d’euros dès 2026. Cependant, il se heurte à des exigences élevées de LR, qui réclame des garanties sur l’immigration et des postes ministériels pour un tiers de ses membres. Le MoDem, quant à lui, demande des clarifications pour éviter de devenir une « variable d’ajustement » des négociations. La perspective d’une motion de censure de la part du PS ou de La France insoumise plane également, rendant la situation politique extrêmement tendue. Source 4 Source 12 Source 22

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a averti que son parti pourrait soutenir une motion de censure contre le gouvernement si les orientations budgétaires ne changent pas. Il critique notamment une politique qu’il juge trop proche de celle de François Bayrou, l’ancien Premier ministre. Bien que Lecornu ait renoncé à l’usage du 49.3, une mesure saluée par certains, Faure exige davantage, notamment un débat sur l’abrogation de la réforme des retraites de 2023. La position du PS reflète une volonté de réintroduire des politiques sociales plus marquées, mais expose aussi le gouvernement à une instabilité parlementaire qui pourrait freiner son action. Source 7 Source 26

Les Républicains, emmenés par Bruno Retailleau, continuent d’exercer une forte pression sur Sébastien Lecornu, menaçant de ne pas participer au gouvernement faute de concessions sur des sujets clés comme l’immigration et la fiscalité. Ils réclament notamment le rétablissement du délit de séjour irrégulier et une réforme de l’aide médicale d’État. Bien que Lecornu ait proposé une baisse de la CVAE dès 2026, ce geste semble insuffisant pour calmer les tensions. Ce bras de fer illustre les divisions internes de LR, tiraillé entre le désir de différenciation avec la macronie et la tentation de participer au pouvoir. Source 20 Source 27

Les autorités ukrainiennes rapportent une intensification des attaques russes sur les infrastructures ferroviaires et résidentielles. Une frappe sur la gare de Chostka a fait un mort et 30 blessés, tandis que les bombardements à Zaporijjia ont laissé 73 000 foyers sans électricité. Ces opérations visent à désorganiser le réseau logistique ukrainien, crucial pour l’effort de guerre. En parallèle, l’Ukraine continue de cibler les infrastructures pétrolières russes pour affaiblir son adversaire. Ces escalades soulignent l’impasse militaire actuelle, où chaque camp cherche à épuiser l’autre sans perspective claire de résolution. Source 5 Source 19 Source 38

Des négociateurs israéliens et du Hamas se retrouvent au Caire pour discuter du plan de paix proposé par Donald Trump, prévoyant un cessez-le-feu, la libération des otages et le désarmement progressif du Hamas. Si ce plan pourrait constituer un tournant, des obstacles demeurent, notamment la poursuite des frappes israéliennes et le refus du Hamas de renoncer à son rôle politique à Gaza. La complexité de ces négociations reflète les tensions profondes de ce conflit, où des avancées diplomatiques se heurtent souvent à des réalités militaires et politiques sur le terrain. Source 15 Source 24

Une impressionnante marée humaine a défilé dans les rues de Rome pour dénoncer les actions du gouvernement Meloni et réclamer la fin de la guerre au Proche-Orient. Cette mobilisation, qui témoigne d’un mécontentement croissant envers la position italienne sur la Palestine, illustre également une solidarité populaire avec Gaza. Cependant, cet élan pourrait poser des défis politiques à Giorgia Meloni, dont la politique étrangère est critiquée pour son alignement sur Israël. Source 14

Une réunion de l’Opep+ suscite des spéculations sur une possible augmentation de la production pétrolière, bien que l’Arabie saoudite et la Russie s’opposent sur l’ampleur d’un tel ajustement. Alors que Riyad cherche à reconquérir des parts de marché, Moscou craint une chute des prix, essentielle au financement de son effort de guerre. Cette divergence illustre les défis internes au cartel, pris entre des ambitions économiques divergentes et une demande mondiale stagnante. Source 16

La PDG de Radio France, Sibyle Veil, a dénoncé les attaques qu’elle estime « intéressées » de la part des médias de Bolloré, à l’approche de son audition au Sénat. Elle défend vigoureusement le rôle du service public, qu’elle considère comme un pilier de l’information pluraliste en France. Ce débat illustre les tensions croissantes entre médias publics et privés, dans un contexte où les enjeux d’indépendance éditoriale sont plus cruciaux que jamais. Source 32