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Selon France Info, le Premier ministre Sébastien Lecornu a présenté sa démission lundi matin, moins de 24 heures après l'annonce de la composition de son gouvernement. Ce départ, le plus rapide de la Ve République, intervient dans un contexte de tensions politiques où les oppositions comme les partenaires de la majorité critiquent vivement les choix opérés pour constituer l'exécutif. Les Républicains, par exemple, dénoncent un manque de loyauté de Lecornu, tandis que Marine Le Pen du RN qualifie cette situation de « mesure de sagesse » qui nécessite la dissolution de l'Assemblée nationale. La gauche, représentée entre autres par Éric Coquerel de LFI, va plus loin en demandant la démission d'Emmanuel Macron. Cette démission met en lumière l'incapacité du chef de l'État à fédérer un socle politique stable, ravivant les appels à des élections anticipées. Source 21 Source 27 Source 25

Le Monde rapporte que le Parti socialiste (PS), pris de court par la démission de Sébastien Lecornu, réexamine son positionnement stratégique à l'approche d'une éventuelle dissolution de l'Assemblée nationale. Une telle perspective inquiète les socialistes, qui redoutent une victoire de l'extrême droite. Ce scénario met en exergue les faiblesses de la gauche à proposer une alternative crédible capable de contrer la montée des partis populistes. La question demeure : comment le PS compte-t-il mobiliser autour d’un projet fédérateur alors que les divisions internes persistent ? Source 2

France Info détaille les tensions internes au sein des Républicains (LR), exacerbées par la composition du gouvernement Lecornu. Le président du parti, Bruno Retailleau, a exprimé son mécontentement face à des promesses non tenues concernant les portefeuilles ministériels, menaçant même de retirer son soutien à l'exécutif. Cette crise révèle une fracture idéologique au cœur de la droite, entre ceux qui prônent une participation pour peser sur les décisions et ceux qui dénoncent des concessions excessives. Une recomposition interne semble inévitable pour éviter un éclatement du parti. Source 5 Source 21

D'après Libération, des pourparlers indirects entre Israël, le Hamas et les États-Unis ont débuté en Égypte pour tenter de mettre fin à deux ans de guerre dans la bande de Gaza. Ces négociations s'appuient sur un plan proposé par Donald Trump, incluant un cessez-le-feu, la libération d'otages, et le désarmement du Hamas. Cependant, les divergences sur des points clés, tels que le retrait israélien et le rôle du Hamas dans la gouvernance de Gaza, risquent de compromettre l'issue des discussions. Ce processus diplomatique met en lumière les limites des médiations internationales dans un conflit profondément enraciné. Source 35 Source 37

Selon Le Figaro, l'Iran a déclaré lundi qu'il envisageait la libération prochaine d'un couple français détenu depuis 2022. Cette annonce intervient dans un contexte diplomatique tendu, où les relations entre Téhéran et l'Europe restent marquées par des désaccords sur le nucléaire et les droits humains. Bien que l'espoir d'une libération soit salué, certains observateurs craignent que l'Iran utilise ces otages comme levier de négociation. Ce cas illustre une fois de plus la complexité des rapports de force dans les relations internationales contemporaines. Source 8

Libération révèle qu'une enquête de la Fédération des acteurs de la solidarité alerte sur les difficultés financières croissantes des associations en France, menaçant jusqu'à un quart d'entre elles de disparition. Ce constat met en lumière les défis structurels auxquels fait face le secteur associatif, notamment la baisse des subventions publiques et l'augmentation des besoins sociaux. Cette situation interpelle sur le rôle de l'État dans le soutien à un tissu associatif essentiel pour pallier les manques du service public. Source 9

La démission de Sébastien Lecornu a eu des répercussions immédiates sur les marchés, indique France Info. Le CAC 40 a chuté de plus de 2 %, tandis que le taux d'emprunt français à dix ans a bondi à 3,61 %, reflétant une nervosité accrue des investisseurs. Ces mouvements révèlent la sensibilité des marchés à l’instabilité politique, amplifiant les risques pour la dette française. Cette crise politique pourrait également fragiliser la crédibilité de la France auprès des agences de notation, un sujet d'inquiétude pour les décideurs économiques. Source 6 Source 7

Selon France Info, Sanae Takaichi a été désignée future Première ministre du Japon. Connue pour ses positions conservatrices sur la famille et l'immigration, elle incarne une ligne politique radicale qui pourrait accentuer les divisions au sein de la société japonaise. Son arrivée au pouvoir marque un tournant dans la politique japonaise, souvent perçue comme modérée à l'international. Les observateurs s'interrogent sur l'impact de cette nomination sur les relations diplomatiques, notamment avec la Chine et les États-Unis. Source 36