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France Info rapporte que le Premier ministre Sébastien Lecornu, en poste depuis le 9 septembre, a présenté sa démission à Emmanuel Macron ce lundi matin, moins de 24 heures après la formation de son gouvernement. Cette décision fait suite à une série de critiques internes et externes, notamment des Républicains et de l’opposition. L'incapacité à former une coalition stable et le rejet des orientations politiques proposées ont conduit à ce record de brièveté pour un chef de gouvernement sous la Ve République. Cette crise met en lumière la difficulté pour le Président de maintenir une majorité parlementaire cohérente et relance les débats sur une éventuelle dissolution de l'Assemblée nationale. Source 5 Source 24 Source 30

Selon France Info, la démission de Sébastien Lecornu a suscité des réactions contrastées. Marine Le Pen (RN) voit dans cet épisode une "mesure de sagesse" et appelle à une dissolution immédiate, considérant les institutions paralysées. À gauche, Jean-Luc Mélenchon et d'autres figures de LFI dénoncent l’obstination d’Emmanuel Macron et réclament un examen immédiat de la motion de destitution présidentielle, déjà signée par 104 députés. De son côté, Olivier Faure (PS) loue le départ "digne" de Lecornu tout en critiquant l'absence de rupture politique. Ces réactions illustrent l'ampleur de la fracture politique et l'incertitude institutionnelle qui pèse sur le pays. Source 18 Source 21 Source 26

Le Figaro révèle que les Républicains, partenaires critiques du "socle commun", sont en pleine introspection après la démission de Lecornu. Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur et chef du parti, a convoqué un conseil stratégique pour clarifier la position du mouvement. Des figures comme Xavier Bertrand appellent à un retrait complet du gouvernement, pointant du doigt l’échec des promesses de rupture formulées par Lecornu. Cette division interne pourrait affaiblir davantage la coalition présidentielle et accentuer la pression sur Emmanuel Macron. Source 33 Source 34

Selon Le Figaro, la démission de Lecornu relance les appels à la dissolution de l’Assemblée nationale. Jordan Bardella (RN) et plusieurs élus d’opposition estiment qu’un retour aux urnes est nécessaire pour restaurer la stabilité et redonner la parole aux Français. Cependant, cette option reste risquée pour Emmanuel Macron, dont le parti n’a plus de majorité absolue à l’Assemblée, ce qui pourrait ouvrir la voie à une montée en puissance des extrêmes. Source 12 Source 23 Source 27

France Info rapporte que des pourparlers indirects entre Israël et le Hamas ont débuté ce lundi à Charm el-Cheikh, sous l’égide des États-Unis. Le plan de paix proposé par Donald Trump inclut un cessez-le-feu, la libération d’otages et le désarmement progressif du Hamas, mais les divergences restent importantes. Tandis que le Hamas s’oppose à toute perte d’influence à Gaza, Israël insiste sur des garanties de sécurité. Ces négociations pourraient représenter une étape clé pour résoudre un conflit qui a déjà causé des dizaines de milliers de morts, mais leur issue demeure incertaine. Source 36 Source 39 Source 40

Selon Le Figaro, les autorités iraniennes espèrent une libération prochaine de deux otages français détenus depuis 2022. Cette évolution serait liée à la récente remise en liberté d’une ressortissante iranienne en France. Bien que cette annonce suscite un espoir prudent, elle intervient dans un contexte de tensions permanentes entre Paris et Téhéran, notamment sur les questions des droits humains et du nucléaire. Source 8

France Info rapporte que l'ex-amant de Delphine Jubillar, disparue en 2020, a livré un témoignage poignant lors du procès de Cédric Jubillar. Il affirme avoir la conviction que l'accusé a attenté à la vie de sa femme. Ce procès, suivi avec une attention particulière par le public, met en lumière les violences conjugales et leurs conséquences tragiques. Source 15

Selon France Info, la démission inattendue de Sébastien Lecornu a provoqué une volatilité accrue sur les marchés financiers. Le taux d’emprunt français à dix ans a atteint 3,61 %, tandis que le CAC 40 a chuté de 2 %, affectant particulièrement les banques comme BNP Paribas et Crédit Agricole. Ces réactions traduisent les craintes d’une instabilité politique prolongée et d’une dégradation de la note souveraine française. Source 6 Source 7

Le Figaro indique que le parquet de Nouméa a clos l’enquête sur le vol du crâne du grand chef Ataï, une figure de la résistance kanak. Cette décision a provoqué colère et incompréhension parmi les descendants du chef, qui réclament justice. Cet épisode relance les débats sur la mémoire coloniale et les réparations symboliques en Nouvelle-Calédonie. Source 25