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Sébastien Lecornu, nommé Premier ministre le 9 septembre, a présenté sa démission lundi matin, seulement quelques heures après avoir annoncé la composition de son gouvernement. Cette décision fait de lui le chef de gouvernement le plus éphémère de la Ve République. Selon France Info, cette démission plonge le pays dans une crise politique inédite, avec cinq Premiers ministres ayant défilé depuis la réélection d'Emmanuel Macron en 2022. La coalition gouvernementale a explosé face aux critiques internes et externes, révélant des fractures profondes au sein du paysage politique français. Jean-Luc Mélenchon a immédiatement réclamé l’examen de la motion de destitution d’Emmanuel Macron, tandis que Jordan Bardella, du Rassemblement national, a plaidé pour une dissolution de l'Assemblée nationale. Cette instabilité met aussi en lumière l'incapacité de l'exécutif à fédérer autour d'un projet clair. Source 34 Source 35 Source 31

La démission de Sébastien Lecornu a suscité des réactions variées. Marine Le Pen a qualifié ce départ de "mesure de sagesse" et a insisté sur la nécessité pour Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale. De son côté, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a salué un "gaulliste parti avec dignité et honneur". Cependant, à gauche, certains comme Éric Coquerel (LFI) ont demandé la démission du président de la République, pointant son "obstination" comme un blocage pour le pays. Ces réactions illustrent un climat politique polarisé où chaque camp tente de positionner ses revendications face à une situation inédite. Source 29 Source 24 Source 25 Source 31

Le Figaro rapporte que plusieurs voix, notamment à droite et à l’extrême droite, appellent à une dissolution rapide de l’Assemblée nationale pour sortir de l’impasse. Éric Ciotti, président de l'UDR, a même réclamé une nouvelle élection présidentielle, estimant que la légitimité de l’exécutif ne peut être rétablie autrement. Si une dissolution permettrait de clarifier les rapports de force, elle comporte aussi des risques, notamment celui d’un renforcement de l’extrême droite, comme le redoutent certains analystes. Source 6 Source 28 Source 33

Dans ce contexte, La France insoumise a intensifié ses efforts pour faire examiner une motion de destitution contre Emmanuel Macron. Selon Le Figaro, cette motion, signée par 104 députés de gauche, reflète une volonté de mettre le président face à ses responsabilités dans cette crise. Néanmoins, la probabilité qu’elle aboutisse reste faible, compte tenu des équilibres actuels à l’Assemblée. Ce mouvement illustre cependant un durcissement des oppositions, témoignant de la fragilisation du pouvoir exécutif. Source 31 Source 32

La démission de Sébastien Lecornu a généré des réactions au-delà des frontières françaises. Cnews rapporte que la presse internationale, de la BBC au New York Times, souligne l’instabilité politique croissante en France et ses potentielles répercussions économiques. Cet épisode alimente également une image de fragilité institutionnelle qui pourrait affecter la position internationale de la France. Source 10

Le Figaro s’interroge sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale en l’absence d’un gouvernement. L’ouverture de la session ordinaire laisse en suspens l’examen des textes législatifs, aggravant l’incertitude institutionnelle. Cette paralysie témoigne des limites structurelles du système politique français face à une crise de gouvernance. Source 16

La démission de Sébastien Lecornu a provoqué une réaction immédiate des marchés financiers. Selon Les Echos, le CAC 40 a chuté de près de 2 %, tandis que les banques françaises ont enregistré des baisses significatives. France Info ajoute que le taux d’emprunt de la France a bondi, atteignant des niveaux inquiétants. Ces événements illustrent la sensibilité des marchés à l’instabilité politique, avec des conséquences potentielles sur la dette publique et la confiance des investisseurs. Source 12 Source 18 Source 19

Les analystes financiers cités par France Info craignent un effet domino sur la politique budgétaire du pays. Avec des taux d'emprunt atteignant 3,61 %, la dette française reste vulnérable à des attaques spéculatives. Cette situation met également en lumière les défis structurels auxquels l'économie française est confrontée, exacerbés par la crise politique. Source 18 Source 37

Dans un tout autre domaine, L'Opinion rapporte que Nvidia continue de dominer le marché des puces pour l’intelligence artificielle, malgré une concurrence croissante de géants comme Google et Amazon. Ce monopole technologique soulève des questions sur l’équilibre des forces dans le secteur de l’IA, alors que la Chine cherche aussi à réduire sa dépendance aux technologies américaines. Source 26