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Sébastien Lecornu, Premier ministre depuis seulement 27 jours, a présenté sa démission à Emmanuel Macron ce lundi matin, un jour après l’annonce de son gouvernement. Selon France Info, ce départ inattendu est dû à une fronde interne et à des critiques tant de la droite que des oppositions. Ce gouvernement éphémère, marqué par des tensions entre les composantes de la coalition, n’aura tenu que quelques heures. Cette situation plonge la France dans une crise politique sans précédent, avec cinq Premiers ministres nommés depuis la réélection de Macron en 2022. Jean-Luc Mélenchon a appelé à un examen immédiat de la motion de destitution contre le président, tandis que le Rassemblement national (RN) réclame une dissolution de l’Assemblée nationale pour un retour aux urnes. Source 2 Source 34 Source 40

La démission de Sébastien Lecornu a suscité des réactions contrastées. Marine Le Pen a salué une "mesure de sagesse" et insisté sur la nécessité de dissoudre l’Assemblée nationale, tandis que Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a qualifié Lecornu de "gaulliste parti avec dignité". En revanche, Éric Coquerel de La France insoumise a dénoncé l’entêtement d’Emmanuel Macron et réclamé sa démission, soulignant l’échec de sa stratégie politique. Ces réactions reflètent une classe politique profondément divisée, avec une Assemblée nationale fragmentée et des alliances fragiles. Source 28 Source 35

La démission de Lecornu a ravivé les appels à une dissolution de l’Assemblée nationale, notamment par le Rassemblement national et Jordan Bardella, son président. Selon Le Figaro, Bardella a déclaré que seule une dissolution pourrait restaurer la stabilité politique. Cependant, cette option comporte des risques, notamment pour Emmanuel Macron, dont la majorité relative pourrait se transformer en défaite face à une opposition renforcée. Les tensions internes entre les Républicains et la coalition gouvernementale illustrent la complexité de trouver une issue à cette crise. Source 4 Source 33

La démission de Sébastien Lecornu a également suscité des réactions à l’étranger. Cnews rapporte que la presse internationale, notamment la BBC et le New York Times, a souligné la crise politique française et l’instabilité chronique des gouvernements sous Macron. Ces commentaires mettent en lumière l’impact de cette crise sur la crédibilité internationale de la France, particulièrement à un moment où le pays est confronté à des défis économiques et sociaux majeurs. Source 11

La chute du gouvernement Lecornu pose des questions sur le fonctionnement des institutions en l’absence d’un exécutif stable. Le Figaro souligne que l’Assemblée nationale, en session ordinaire, est contrainte de suspendre l’examen des textes. Cette paralysie institutionnelle, combinée à l’absence de majorité claire, pourrait alimenter un sentiment de défiance parmi les citoyens. Une réforme des mécanismes parlementaires semble nécessaire pour éviter de telles impasses à l’avenir. Source 17

La démission de Sébastien Lecornu a entraîné une chute de près de 2 % du CAC 40 et une hausse du coût de l’emprunt français à dix ans. Selon France Info, cette instabilité reflète l’incertitude politique et économique accrue. Les banques, comme BNP Paribas et Crédit Agricole, ont été particulièrement touchées. Les experts craignent qu’une prolongation de la crise politique n’entraîne une dégradation de la note de crédit de la France, aggravant ainsi les difficultés budgétaires. Source 13 Source 19 Source 26

Les médias français et internationaux ont largement couvert la démission de Lecornu, qualifié de Premier ministre le plus éphémère de la Ve République. Le Monde rappelle qu’il faut remonter à la IIIe République pour trouver un gouvernement aussi court. Cette situation inédite alimente des analyses sur la fragilité des institutions sous la Ve République et les défis posés par une majorité relative. Source 25 Source 37