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Selon France Info, le Premier ministre Sébastien Lecornu a remis sa démission à Emmanuel Macron seulement douze heures après l’annonce de la composition de son gouvernement. Ce départ précipité, qualifié d’inédit sous la Vᵉ République, plonge la France dans une crise politique majeure, avec cinq Premiers ministres en trois ans. Les critiques se sont multipliées autour de la formation gouvernementale, jugée incohérente et éloignée de la "rupture" promise, notamment par les oppositions et certains membres de la majorité. Cette situation met en lumière les fractures profondes au sein de la coalition présidentielle et pose la question d'une éventuelle dissolution de l'Assemblée nationale. Source 37 Source 19

Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, a réitéré son appel à une dissolution immédiate de l’Assemblée nationale, une position également défendue par Jordan Bardella, président du RN. Selon Le Figaro, ce dernier estime qu’un retour aux urnes est la seule solution pour stabiliser la situation politique. À gauche, Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise plaident pour un examen immédiat de la motion de destitution contre Emmanuel Macron déposée en septembre. Ces réactions témoignent d’une convergence rare entre les extrêmes, mettant en difficulté un exécutif déjà fragilisé. Source 33 Source 36

Le parti Les Républicains (LR), partenaire clé de la coalition présidentielle, se trouve lui aussi en proie à des tensions internes. Le Monde rapporte que le président de LR, Bruno Retailleau, a critiqué la composition du gouvernement, affirmant qu’elle ne reflétait pas les promesses de rupture faites par le Premier ministre. Ces désaccords internes pourraient affaiblir davantage la majorité parlementaire et compliquer le choix d’un successeur à Lecornu. Source 19 Source 14

Libération souligne que la France traverse une période de turbulence politique inédite, marquée par des records d’instabilité sous la Vᵉ République. Avec quatre gouvernements en douze mois et un Premier ministre, Sébastien Lecornu, resté en poste moins d’un mois, l’exécutif peine à rétablir la confiance. Cette instabilité chronique pourrait compromettre la capacité de l’État à gérer efficacement les affaires courantes et les réformes urgentes. Source 15 Source 27

Selon Cnews, la démission de Sébastien Lecornu a suscité des réactions vives à l’étranger. La BBC au Royaume-Uni et le New York Times aux États-Unis soulignent l’impact de cette crise politique sur la crédibilité internationale de la France. La situation est perçue comme un symptôme de l’affaiblissement de l’exécutif et d’une gouvernance paralysée par les tensions internes. Ces analyses reflètent l’inquiétude croissante des partenaires internationaux quant à la stabilité à long terme du pays. Source 10

France Info rapporte que des figures de la gauche, comme Marine Tondelier des écologistes et Olivier Faure du Parti socialiste, ont critiqué l’incapacité de l’exécutif à répondre aux attentes des Français. Ces responsables appellent à un véritable changement de cap politique, certains évoquant la nécessité d’un gouvernement d’union nationale. Ces appels, bien que variés, traduisent un malaise sociétal face à une classe politique jugée déconnectée. Source 31

La Bourse de Paris a réagi violemment à l’annonce de la démission de Sébastien Lecornu, avec une chute de plus de 2 % de l’indice CAC 40, rapporte Les Echos. Les banques françaises, telles que BNP Paribas et Crédit Agricole, figurent parmi les plus touchées. France Info précise que le taux d’emprunt français à dix ans a également bondi, atteignant des niveaux préoccupants. Cette volatilité témoigne de l’inquiétude des marchés face à l’incertitude politique et au risque d’une dégradation de la note souveraine française. Source 20 Source 21

Libération s’interroge sur les raisons profondes de l’échec du gouvernement Lecornu, qualifié de "désastre annoncé". Cette analyse met en exergue les maladresses stratégiques et le manque de soutien politique qui ont conduit à cette démission éclair. Ces critiques pourraient renforcer la méfiance des citoyens envers une classe politique perçue comme incapable de répondre aux défis actuels. Source 32

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