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Sébastien Lecornu, nommé Premier ministre le 9 septembre, a présenté sa démission à Emmanuel Macron ce lundi 6 octobre, après seulement quelques heures de mise en place de son gouvernement. France Info rapporte que cette démission intervient dans un contexte de fronde au sein de sa coalition gouvernementale, exacerbée par les critiques émises par des figures politiques majeures, notamment Bruno Retailleau, chef des Républicains. Cette décision marque une situation sans précédent sous la Ve République, plongeant la France dans une crise institutionnelle profonde. Le président Macron, déjà confronté à une instabilité chronique, se retrouve désormais en première ligne face à des appels à une dissolution de l’Assemblée nationale ou à un changement radical de cap. Source 2 Source 20 Source 35

Suite à la démission de Sébastien Lecornu, le Rassemblement National (RN), par la voix de Jordan Bardella et Marine Le Pen, a réitéré son appel à une dissolution de l'Assemblée nationale. Le Figaro souligne que le RN considère qu’un retour aux urnes est désormais inévitable pour restaurer la stabilité politique. Cette position est partagée par une partie de la droite et de la gauche, bien que certains, comme Jean-Luc Mélenchon, privilégient une motion de destitution contre Emmanuel Macron. Cette crise met en lumière l’incapacité des principaux partis à trouver un compromis, renforçant le climat de défiance envers les institutions. Source 4 Source 33 Source 34

Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur et président des Républicains, a critiqué la composition du gouvernement Lecornu, dénonçant un manque de "rupture" avec les pratiques antérieures. France Info rapporte que cette réaction a provoqué des divisions internes au sein du parti, entre partisans d’une participation gouvernementale et défenseurs d’une ligne plus indépendante. Cette fracture souligne les difficultés structurelles des Républicains à définir une stratégie claire dans un contexte de recomposition politique. Source 19 Source 30

Le Parti Socialiste, pris de court par la démission de Sébastien Lecornu, doit réévaluer sa stratégie face à une possible dissolution de l’Assemblée. Le Monde indique que le PS craint une victoire de l’extrême droite en cas de retour aux urnes. Cette inquiétude reflète l’incapacité durable de la gauche à s’unir face aux défis institutionnels, malgré les appels de Mélenchon à un front commun. Source 14 Source 5

La presse internationale, comme le rapporte Cnews, a largement couvert la démission de Sébastien Lecornu, qualifiée de "geste surprenant" par le New York Times et de "symptôme d’une crise politique profonde" par la BBC. Plusieurs médias étrangers ont également mis en avant l’impact de cette instabilité sur l’image de la France à l’international. Ces réactions soulignent l’importance pour la France de restaurer rapidement une gouvernance stable afin de préserver son influence sur la scène mondiale. Source 11

Selon Libération, la succession rapide de gouvernements depuis 2024 a exacerbé la défiance des citoyens envers la classe politique. La chute du gouvernement Lecornu, perçue comme un "désastre annoncé", alimente un sentiment d’impuissance collective face à des élites jugées déconnectées. Cette perception risque d’avoir des répercussions sur la participation électorale, en particulier si des élections anticipées sont organisées. Source 31

La démission du Premier ministre a provoqué une chute brutale du CAC 40, qui a perdu plus de 2 % lundi matin, selon La Tribune. Les banques françaises, comme BNP Paribas et Crédit Agricole, ont été particulièrement touchées, tandis que le taux d’emprunt à dix ans de la France a temporairement grimpé à 3,61 %. Les Echos notent que cette instabilité politique pourrait fragiliser davantage la note souveraine de la France, déjà sous pression. Source 13 Source 22 Source 39

Les médias, tant nationaux qu’internationaux, ont multiplié les analyses sur les causes et les conséquences de la démission de Sébastien Lecornu. Le Monde souligne que cet événement, inédit sous la Ve République, a suscité un débat sur la responsabilité des médias dans la perception de la crise politique actuelle. Cette couverture massive reflète l’ampleur des enjeux institutionnels en France. Source 6