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Selon Le Monde, le Premier ministre Sébastien Lecornu a remis sa démission lundi matin, moins de 24 heures après avoir présenté son gouvernement. Cet événement marque un record dans l’histoire de la Ve République, avec un mandat à Matignon de seulement 27 jours. Le quotidien souligne que cette situation découle d’une profonde division entre les forces politiques, notamment au sein du "socle commun", et de désaccords sur la composition du gouvernement. Cette crise illustre l’instabilité politique qui mine l’exécutif depuis plusieurs mois. Source 2 Source 27

Le Figaro rapporte que le Rassemblement National (RN), par la voix de Marine Le Pen et Jordan Bardella, demande la dissolution de l’Assemblée nationale comme une issue incontournable à la crise. Parallèlement, La France insoumise (LFI) réclame un examen immédiat d’une motion de destitution contre Emmanuel Macron, signée par 104 députés. Ces réactions mettent en lumière des visions divergentes sur la réponse à apporter à l’impasse institutionnelle : retour aux urnes pour le RN, ou mise en cause de la présidence pour LFI. Source 4 Source 33 Source 36

Selon France Info, la démission de Sébastien Lecornu a provoqué de vives tensions au sein des Républicains (LR). Le chef du parti, Bruno Retailleau, critiquait la composition du gouvernement pour son manque de "rupture", ce qui a catalysé les dissensions internes. Certains membres de LR envisagent désormais de retirer leur soutien à l’exécutif, accentuant l’isolement politique du président Macron. Source 20 Source 30

Le Figaro rapporte que Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, a invité les autres partis de gauche à une rencontre pour discuter d’une réponse commune à la crise. Cette initiative pourrait marquer un tournant pour une gauche divisée, mais elle suscite des interrogations sur sa capacité à fédérer des courants souvent opposés sur les questions stratégiques. Source 6

D’après Le Monde, le Sénégal a lancé une vaste campagne d’arrestations visant les proches de l’ancien président Macky Sall, dans le cadre de l’opération "mains propres". Cette initiative, portée par le Premier ministre Ousmane Sonko, vise à renforcer la transparence et à lutter contre la corruption. Si elle est saluée par les partisans d’un renouvellement politique, elle est également perçue par certains comme une manœuvre politique pour affaiblir l’opposition. Source 3

Dans une analyse publiée par Libération, la classe politique française est décrite comme engluée dans des luttes partisanes au détriment de l’intérêt général. Le journal critique notamment l’incapacité des acteurs politiques à s’accorder sur une sortie de crise, ce qui contribue à alimenter la défiance citoyenne envers les institutions. Source 32

D’après Les Échos, la démission du Premier ministre a provoqué une chute brutale de l’indice CAC 40, en recul de 2 %, et une hausse du coût de l’emprunt français à dix ans. Cette instabilité reflète les inquiétudes des investisseurs face à l’incertitude politique en France, qui pourrait avoir des répercussions sur la politique budgétaire du pays. Les banques françaises, comme BNP Paribas et Crédit Agricole, figurent parmi les plus touchées. Source 13 Source 35

Selon Cnews, la démission de Sébastien Lecornu a fait les gros titres à l’étranger. La BBC évoque une France en "crise profonde", tandis que le New York Times parle d’une "démission à la surprise générale". Ces réactions soulignent l’impact de cette instabilité politique sur l’image de la France à l’international, où elle est perçue comme un élément de fragilité dans un contexte européen déjà tendu. Source 11