Votre brief - 24h (16 articles)

Édouard Philippe, ancien Premier ministre et fondateur du parti Horizons, a réitéré son appel à une démission anticipée d’Emmanuel Macron. Sur France 2, il a décrit cette option comme "la seule décision digne" pour éviter 18 mois de crise politique. Philippe critique un "blocage institutionnel" et une "Assemblée ingouvernable", tout en accusant Macron d’avoir créé cette instabilité. Il propose une transition inspirée de l’exemple du général de Gaulle, afin d’organiser un départ ordonné du chef de l’État après l’adoption du budget. Cette proposition divise profondément, notamment au sein de la majorité présidentielle, alors que la suspension de la réforme des retraites, qualifiée par Philippe de "concession qui va trop loin", témoigne de la fragilité de l’exécutif. Source 16 Source 30

Le gouvernement Lecornu a survécu à deux motions de censure, échappant à la chute grâce au Parti socialiste, qui s’est abstenu en échange de la suspension de la réforme des retraites. Malgré ce répit, les débats budgétaires s’annoncent tendus, avec une majorité fragilisée et des oppositions résolues à mener un "vrai bras de fer". Sébastien Lecornu devra naviguer dans une Assemblée fracturée, où certains socialistes, ainsi que des élus d’autres partis, envisagent de redéposer des motions si les engagements budgétaires ne sont pas respectés. Source 26 Source 32 Source 38

Donald Trump reçoit ce vendredi Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche. Au programme, la possible livraison de missiles Tomahawk et de systèmes de défense antiaérienne Patriot pour contrer les frappes russes qui ciblent les infrastructures ukrainiennes à l’approche de l’hiver. Trump a toutefois exprimé des réserves sur l’impact de ces livraisons sur les stocks américains. Parallèlement, une rencontre Trump-Poutine est prévue à Budapest dans les deux prochaines semaines, une annonce qui inquiète Kiev. Ce dialogue russo-américain pourrait redéfinir les dynamiques diplomatiques autour de la guerre en Ukraine. Source 5 Source 9 Source 34

Le colonel Michaël Randrianirina doit être investi président de la "refondation" de Madagascar, après un soulèvement militaire et populaire ayant conduit à la destitution d’Andry Rajoelina. Randrianirina insiste sur la légalité de son accession au pouvoir, bien que la communauté internationale exprime des inquiétudes, l’Union africaine ayant suspendu le pays. La transition démocratique annoncée par Randrianirina, avec des élections prévues dans 18 à 24 mois, sera scrutée de près alors que Madagascar reste l’un des pays les plus pauvres du monde. Source 19 Source 31

Le procès de Dahbia Benkired, accusée du meurtre et du viol de la jeune Lola Daviet, s’ouvre à Paris. Cette affaire, particulièrement médiatisée, soulève des questions sur l’état mental de l’accusée et sur la gestion des obligations de quitter le territoire français (OQTF), Benkired étant en situation irrégulière au moment des faits. Ce procès sera également marqué par l’attention portée à la souffrance des familles et à la qualification des actes de barbarie. Source 35 Source 39

Avec un gel des prestations sociales, une augmentation des franchises médicales et des coupes dans le logement social, le projet de loi de finances 2026 suscite une vive inquiétude parmi les associations. Ces mesures d’austérité risquent d’aggraver la pauvreté, alors que 15,4 % des Français sont déjà en situation précaire, selon l’Insee. Les débats à l’Assemblée promettent d’être électriques, notamment sur les impacts des coupes budgétaires dans des secteurs sensibles comme l’aide alimentaire et le logement. Source 24 Source 33

Les eurodéputés ont fermement rejeté les propositions du Conseil de l’UE visant à assouplir les droits des passagers aériens, notamment en augmentant les seuils de retard pour les compensations. Les parlementaires insistent sur la protection des consommateurs et demandent des réformes pour renforcer la transparence des compagnies. Ce bras de fer entre institutions européennes reflète des divergences sur l’équilibre entre flexibilité pour les industries et droits des citoyens. Source 27

Le procès contre BNP Paribas s’est ouvert à New York, où la banque française est accusée d’avoir soutenu indirectement les exactions du régime soudanais d’Omar el-Béchir. Les plaignants, des citoyens soudanais naturalisés américains, affirment que les échanges commerciaux facilités par BNP ont financé des violences de masse. La défense rejette ces accusations, arguant que les transactions étaient légales à l’époque. Ce procès met en lumière les responsabilités des institutions financières dans les crises humanitaires. Source 28