Votre brief - 24h (11 articles)

Sciences et Avenir rapporte que le sixième plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR) fait actuellement l’objet d’un débat public, prévu jusqu’en février 2026. Ce plan vise à structurer les programmes nécessaires à un traitement durable des déchets radioactifs. Les enjeux sont considérables, car ils touchent à la sécurité environnementale à très long terme. D’un côté, ce débat offre une plateforme essentielle pour la transparence et la participation citoyenne, renforçant la confiance dans les institutions. De l’autre, il met en lumière les défis persistants d’une industrie nucléaire française qui peine à moderniser ses infrastructures tout en répondant aux critiques croissantes des écologistes. La question reste posée quant à la faisabilité technique et financière d’un stockage sûr à l’échelle de plusieurs siècles. Source 15 Source 37

Le Monde souligne que l’Autorité de sûreté nucléaire a exprimé des réserves sur le projet d’EDF de renforcer le sol à Gravelines pour accueillir deux nouveaux réacteurs EPR2. Le sol meuble du site présente des caractéristiques mécaniques médiocres, nécessitant des innovations techniques coûteuses. Si EDF réussit, cela pourrait renforcer la position de la France comme leader dans le nucléaire de nouvelle génération. Cependant, les retards fréquents et les dépassements de coûts observés sur d’autres projets EPR, comme Flamanville, suscitent des doutes sur la capacité d’EDF à respecter les délais et budgets. Ce projet illustre les tensions entre ambitions énergétiques et contraintes techniques. Source 9 Source 38

Selon Science Alert, les avancées dans l’utilisation des ultrasons focalisés ouvrent des possibilités thérapeutiques prometteuses, notamment pour améliorer l’administration de médicaments au cerveau et stimuler des réponses immunitaires contre le cancer. Alors que les essais cliniques progressent, cette technologie pourrait révolutionner le traitement de maladies neurologiques et oncologiques. Toutefois, ces innovations posent des questions sur l’accessibilité et les coûts pour les patients. Si ces traitements deviennent des standards, les systèmes de santé devront s’adapter pour les intégrer sans augmenter les inégalités. Source 30

Une équipe de chercheurs britanniques, citée par Science Alert, a conçu un peptide capable de prévenir la formation de protéines toxiques dans le cerveau, un mécanisme clé de la progression de la maladie de Parkinson. Cette percée scientifique, bien que préliminaire, offre un espoir pour des thérapies préventives. Cependant, la transition vers une application clinique soulève des défis, notamment en termes de tests de sécurité et de production à grande échelle. Il s'agit d'un exemple frappant de la manière dont la recherche fondamentale peut déboucher sur des applications médicales concrètes. Source 35

Les Échos révèlent que le gouvernement a inclus dans le projet de loi de finances 2026 une taxe sur les holdings, censée rapporter un milliard d’euros. Si cette mesure vise à lutter contre l’optimisation fiscale, elle suscite des critiques, en particulier de la part des fiscalistes qui craignent qu’elle ne pénalise l’investissement privé. D’un côté, cette taxe peut renforcer l’équité fiscale en ciblant des structures souvent perçues comme des échappatoires. De l’autre, elle risque d’alourdir la pression fiscale sur des acteurs clés de l’économie, dans un contexte où la compétitivité de la France est déjà débattue. Source 27

L’Essentiel de l’Éco analyse la montée en puissance des stablecoins, ces cryptomonnaies stables adossées à des actifs réels, qui redéfinissent les systèmes de paiement globaux. Tandis que les États-Unis dominent ce marché via Tether et Circle, l’Europe tente de rattraper son retard avec des initiatives comme MiCA et des projets bancaires en euro. Ces efforts visent à réduire la dépendance technologique et monétaire au dollar. Toutefois, l’absence d’un consensus européen sur les standards techniques et réglementaires freine leur adoption. Ce développement reflète un enjeu stratégique majeur pour l’autonomie financière de l’UE. Source 16 Source 18

CNRS Le Journal explore l’histoire de la diététique, des théories d’Hippocrate au Nutri-score moderne. Cette analyse met en lumière une évolution vers une approche quantitative, souvent critiquée pour sa rigidité. En parallèle, des outils comme Yuka et le Nutri-score fournissent des informations nutritionnelles simplifiées mais parfois contestées pour leur biais. Ce débat illustre les tensions entre science, industrie et santé publique, dans un contexte de montée des maladies liées à l’alimentation, comme l’obésité. Les choix éducatifs autour de la nutrition restent cruciaux pour sensibiliser les consommateurs. Source 11 Source 40