Votre brief - 24h (7 articles)

L'Express rapporte que les métaux critiques, tels que le lithium, le cobalt et les terres rares, jouent un rôle clé dans la transition énergétique mondiale. Le marché, actuellement estimé entre 12 et 15 milliards de dollars, pourrait atteindre 35 à 40 milliards d'ici 2033, avec une croissance annuelle de 10 à 13 %, selon WisdomTree. Cependant, ce secteur reste marqué par une forte volatilité et une dépendance notable aux capacités de raffinage de la Chine, qui contrôle plus de 60 % de la production de certains minerais stratégiques. Pour les investisseurs, les ETF spécialisés et les actions de groupes miniers offrent des opportunités intéressantes, mais la prudence est de mise. Ces investissements doivent être envisagés comme une diversification de portefeuille, car des risques géopolitiques et environnementaux peuvent perturber les chaînes d'approvisionnement. Source 1

La Tribune souligne que le Maroc continue de s’imposer dans l’industrie aéronautique grâce à un investissement de 320 millions d’euros par le groupe Safran près de Casablanca. Ce projet inclut une usine d'assemblage de moteurs LEAP-1A pour Airbus et un atelier de maintenance, avec la création de 900 emplois d’ici 2027. Cette montée en gamme illustre l'attractivité du Maroc pour les grandes entreprises industrielles, un modèle qui pourrait inspirer d'autres pays émergents. La diversification économique est essentielle pour rester compétitif, et le Maroc montre qu'une politique industrielle bien ciblée peut attirer des investissements massifs. Source 26

Malgré les incertitudes politiques, L'Opinion rapporte que la France demeure une destination prisée des investisseurs étrangers. En 2024, elle a accueilli 1 025 projets d’investissement, consolidant sa position de leader européen. Les secteurs de la technologie, de l’IA et de la défense figurent parmi les plus attractifs. Les fondamentaux solides, tels qu’une main-d'œuvre qualifiée et une position géographique stratégique, continuent de séduire les investisseurs. Cependant, des signaux négatifs, comme une baisse de 30 % des investissements privés, méritent attention. Une stratégie économique claire et stable est cruciale pour maintenir cet écosystème dynamique. Source 29

Selon La Tribune, l’entreprise Saint-Gobain Glass expérimente l’utilisation du biométhane pour réduire l’empreinte carbone de sa production de verre plat. Ce projet, mené avec GRDF et Methagora, s’inscrit dans une stratégie plus large de diversification énergétique incluant l’hydrogène et le recyclage. Cette initiative montre comment les entreprises peuvent combiner innovation technologique et responsabilité environnementale, tout en anticipant les régulations futures sur le climat. Source 32

Sciences et Avenir rapporte une avancée majeure dans la médecine de transplantation : une équipe canadienne a réussi à convertir un rein de type A en type O grâce à une technique enzymatique, permettant ainsi de contourner les contraintes de compatibilité. Publiés dans Nature, ces travaux pourraient révolutionner l’accès aux greffes et sauver des milliers de vies chaque année. Cette innovation illustre l’impact des biotechnologies sur des problématiques médicales complexes, offrant des opportunités pour des partenariats entre recherche publique et industrie privée. Source 17

Selon Le Monde, l’Espagne affiche une croissance impressionnante de son marché de l’édition, avec une augmentation de 39 % depuis 2013. L’impact positif du passe culture, qui soutient l’achat de livres par les jeunes, est particulièrement souligné. Ce modèle pourrait inspirer d'autres pays européens où le marché peine à se renouveler. Il démontre l’importance des politiques publiques bien conçues pour dynamiser des secteurs culturels stratégiques. Source 38

Cnews indique que l’Assemblée nationale a adopté un projet de loi facilitant l'accès aux indemnités chômage pour les jeunes primo-entrants. Désormais, cinq mois de travail suffisent sur 24 mois pour ouvrir des droits, contre six mois auparavant. Cette mesure vise à répondre au chômage élevé des 15-24 ans, qui atteint 19 %. Une telle réforme reflète une volonté d’adapter les politiques sociales aux réalités du marché du travail, mais sa mise en œuvre devra être surveillée pour garantir une efficacité réelle. Source 34