Votre brief - 24h (2 articles)

Selon Sciences et Avenir, un satellite franco-américain a mesuré, presque par hasard, une vague record de 19,7 mètres. Cette découverte, qualifiée d'exceptionnelle, remet en cause certains modèles numériques utilisés pour comprendre les vagues extrêmes. Les chercheurs espèrent que ces nouveaux éléments permettront d'anticiper les risques liés aux tempêtes océaniques, dans un contexte de réchauffement climatique qui intensifie la fréquence et l'ampleur de ces phénomènes. D’un point de vue scientifique, cette avancée souligne l’importance des technologies spatiales dans l’étude des océans. Toutefois, certains observateurs pourraient s'interroger sur la capacité des modèles actuels à intégrer de telles données inattendues et les implications financières nécessaires pour ajuster ces outils. Source 1

Sciences et Avenir rapporte que les compléments alimentaires prétendant réguler les niveaux de cortisol, souvent vendus via les réseaux sociaux, sont qualifiés d’"escroquerie" par les experts médicaux. Le Pr Guillaume Assié, endocrinologue à l’hôpital Cochin, souligne l'absence de preuves scientifiques concernant ces produits, tandis que Thibault Fiolet, docteur en santé publique, dénonce un "charlatanisme" visant à exploiter les craintes des consommateurs. D’un point de vue sociétal, cette tendance illustre les dangers de la désinformation dans un univers numérique non régulé. Cependant, il est également révélateur des lacunes en matière de pédagogie scientifique accessible au grand public, qui pourrait bénéficier d’une meilleure sensibilisation sur le rôle réel des hormones comme le cortisol. Source 2

Les affirmations selon lesquelles des "millions de personnes" souffriraient de "fatigue surrénale" sont vivement contestées par la Société française d'endocrinologie, qui qualifie ce concept de mythe. Une revue de 58 études scientifiques publiée en 2016 confirme l'absence de fondement de cette prétendue condition. Les analyses mettent en lumière la facilité avec laquelle des concepts pseudo-scientifiques parviennent à séduire un public souvent vulnérable face à des symptômes non spécifiques. Cela alimente des pratiques commerciales douteuses, mais révèle aussi un besoin criant d'éducation médicale pour contrer ces dérives. Source 2

D’après Sciences et Avenir, les réseaux sociaux jouent un rôle central dans la perpétuation de mythes autour du cortisol et des produits censés le "réguler". Ces plateformes sont inondées de publications mettant en avant des régimes, boissons détox ou compléments alimentaires, souvent accompagnées de codes promotionnels. Si certains y voient une simple exploitation commerciale, d'autres y perçoivent un risque pour la santé publique, notamment à travers l'émergence de solutions non certifiées et parfois dangereuses. Cela pose la question de la responsabilité des plateformes numériques dans la diffusion de contenus pseudo-scientifiques. Source 2

La Dr Pauline Guillouche, hépato-gastro-entérologue, alerte sur les tests biologiques "alternatifs" proposés par des professionnels non certifiés. Ces tests, souvent coûteux, incluent des dosages salivaires de cortisol, du microbiote ou de l’intolérance alimentaire, mais sont jugés "absolument pas fiables". Selon des témoignages, ces pratiques peuvent coûter entre 300 et 1.500 euros, sans offrir de garanties de qualité. Ce phénomène met en lumière l’errance médicale et la vulnérabilité des patients face à des offres qui promettent des solutions miracles, mais qui risquent de détourner des soins médicaux conventionnels. Source 2

Selon Sciences et Avenir, l'industrie des compléments alimentaires autour du cortisol repose sur un intérêt "purement lucratif". Les produits, souvent accompagnés de promesses de bien-être ou de perte de poids, ciblent un public en quête de solutions rapides à des maux complexes. Si les bénéfices financiers pour les entreprises sont évidents, les conséquences pour la santé publique restent préoccupantes, notamment face à l’absence de régulation stricte. Ce constat soulève des questions sur la nécessité d’un contrôle accru des allégations commerciales dans le secteur de la santé. Source 2

Les tests de cortisol "à faire chez soi" disponibles sur Internet représentent une prise de risque significative, selon le Pr Guillaume Assié. Ces tests, souvent proposés par des circuits commerciaux non certifiés, contournent les laboratoires médicaux traditionnels et ne garantissent ni fiabilité ni sécurité. Cette tendance pose non seulement un problème de qualité mais aussi de responsabilité médicale, car elle peut engendrer des diagnostics erronés et des traitements inappropriés. Source 2

Les symptômes souvent attribués à un excès ou un déficit de cortisol, comme la fatigue ou les troubles du sommeil, sont fréquemment exagérés sur les réseaux sociaux. Selon les experts cités par Sciences et Avenir, ces signes sont rarement liés à des déséquilibres hormonaux graves, comme le syndrome de Cushing ou la maladie d’Addison. Cette simplification, largement utilisée à des fins marketing, nuit à la compréhension du grand public et détourne l’attention des véritables causes médicales. Source 2

Les pratiques commerciales autour des "codes promo" pour des produits liés au cortisol sont dénoncées par les experts comme un exemple de marchandisation abusive de la santé. Selon Thibault Fiolet, l’utilisation de ces techniques marketing vise à créer une dépendance émotionnelle chez le consommateur, exploitant des craintes souvent infondées. Cette stratégie soulève des préoccupations éthiques sur l’exploitation des faiblesses psychologiques des individus dans le but de maximiser les profits. Source 2