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Lundi 27 octobre 2025 à 11:04
Science
L’industrialisation des constellations de satellites et ses conséquences
Sciences et Avenir rapporte que le 19 octobre dernier, la société américaine SpaceX a franchi une étape historique en déployant 28 nouveaux satellites pour sa mégaconstellation Starlink, portant ainsi à plus de 10.000 satellites le nombre total mis en orbite basse depuis le début de son programme. Ce chiffre s'inscrit dans un contexte d'accélération spectaculaire de l'activité spatiale, avec une augmentation de 23 % du nombre de satellites actifs en un an. Ces données, fournies par la start-up française Look Up Space, confirment l'industrialisation rapide de la construction de petits satellites, produits à faible coût pour répondre à une demande croissante d'accès à Internet à haut débit. Cette dynamique est principalement portée par SpaceX, qui représente à elle seule deux tiers des satellites actifs, et par les États-Unis, qui dominent avec trois quarts du cheptel spatial mondial.
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L’influence croissante de la Chine et de l’Europe dans l’espace
Toujours selon Sciences et Avenir, la Chine est l’un des acteurs montants dans l’industrie spatiale, ayant augmenté son nombre de satellites actifs de 25 % ces derniers mois. Avec plus de 1.100 satellites en orbite, elle poursuit le développement de constellations similaires à Starlink, notamment QianFan et GuoWang, qui comptent respectivement 90 et 57 satellites. La constellation européenne Eutelsat OneWeb suit également cette tendance, avec 651 satellites en orbite début octobre. Ces chiffres témoignent d’une intensification de la concurrence internationale en matière de connectivité par satellite, chaque acteur cherchant à sécuriser une part de ce marché stratégique.
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Le syndrome de Kessler : un risque croissant pour l’orbite terrestre
L'augmentation rapide du nombre de satellites en orbite suscite des inquiétudes croissantes quant au risque accru de collisions en chaîne et de formation de débris spatiaux, un phénomène connu sous le nom de syndrome de Kessler. Selon Sciences et Avenir, plus de 12.000 débris de plus de 10 cm ont déjà été catalogués en orbite, sans compter les objets plus petits, qui pourraient également causer des dégâts significatifs en cas d’impact avec un satellite. Ces risques exigent une coordination internationale entre les principales agences spatiales, comme en témoignent les récents échanges entre les agences chinoise et américaine sur la prévention des collisions. Ces efforts, bien qu’encourageants, restent encore insuffisants face à l’ampleur du défi.
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