Votre brief - 48h (7 articles)

L’Essentiel de l’Écho dresse un bilan accablant de la réforme PASS-LAS pour l’accès aux études de santé, mise en place en 2020. Conçue pour diversifier les profils et réduire les inégalités sociales, la réforme a produit l’effet inverse : complexité accrue, inégalités sociales renforcées et taux de réussite faibles pour les étudiants en LAS. À l’approche d’une nouvelle réforme prévue en 2027, les étudiants des promotions intermédiaires se retrouvent dans une impasse, sans visibilité ni garanties. Cette situation reflète une mauvaise gestion institutionnelle et un manque de concertation avec les parties prenantes. Alors que le gouvernement promet un modèle plus cohérent, il faut espérer que les erreurs du passé ne se répètent pas. Une réforme éducative ne peut réussir sans une stratégie claire et un accompagnement adapté. Source 12

Le dernier baromètre de l’association e-Enfance / 3018, relayé par Midi Libre, révèle qu’un tiers des enfants subissent du harcèlement scolaire ou cyberharcèlement dès le primaire. Cette situation, amplifiée par l’usage précoce des réseaux sociaux, illustre l’urgence de renforcer la prévention et le contrôle de l’exposition numérique des jeunes. Les chiffres alarmants, notamment les pensées suicidaires chez les victimes, appellent à une mobilisation nationale. Un cadre réglementaire plus strict sur l’accès aux plateformes numériques avant 13 ans serait un premier pas pour protéger les plus vulnérables. Source 33

Libération rapporte qu’Édouard Geffray, ministre de l’Éducation nationale, a admis scolariser ses enfants autant dans le public que dans le privé. Bien que ce choix soit présenté comme personnel, il suscite des interrogations sur la cohérence des messages officiels en faveur de l’école publique. Cette situation rappelle les controverses similaires de ses prédécesseurs. Pour maintenir la crédibilité des réformes éducatives, il est impératif que les responsables politiques incarnent les principes qu’ils défendent publiquement. Source 22

Ouest France rapporte que 107 femmes ont été victimes de féminicides en France en 2024, selon le ministère de l’Intérieur. Ce chiffre, bien qu’alarmant, ne semble pas suffire pour obtenir une réponse politique à la hauteur de l’urgence. La lutte contre ces violences nécessite un renforcement des dispositifs de protection et une sensibilisation accrue, mais également des moyens financiers et humains adéquats pour leur mise en œuvre. En l’absence de progrès significatifs, ces drames continueront de se multiplier. Source 2

RFI met en lumière le Centre intégré de services multisectoriel de Kalemie, un modèle unique en République démocratique du Congo pour la prise en charge des violences basées sur le genre. Malgré des ressources limitées, ce centre offre un soutien médical, psychologique et judiciaire aux victimes. Cette initiative montre que des approches globales et centralisées peuvent transformer l’accompagnement des victimes. Il est crucial que des institutions similaires soient développées dans d’autres régions pour répondre à l’ampleur des besoins. Source 21

La maternité des Lilas, emblématique en Seine-Saint-Denis, a fermé ses portes après plus de 60 ans d’activité, rapporte Libération. Ce lieu, pionnier pour l’accompagnement des femmes, est victime de restrictions budgétaires et d’un désengagement des pouvoirs publics. Cette fermeture illustre un manque de priorisation des structures essentielles pour les droits des femmes. À l’heure où l’accès aux soins est déjà inégal, la disparition de telles institutions constitue un recul préoccupant. Source 32 Source 39