Votre brief - 24h (14 articles)

Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a exprimé sa profonde inquiétude concernant les violations massives des droits humains commises par les Forces de soutien rapide (FSR) à El-Fasher, au Soudan. Des exécutions sommaires, des viols collectifs et des enlèvements auraient été perpétrés depuis la prise de la ville en octobre. Tandis que les FSR annoncent l'arrestation d'un membre accusé de meurtres, des observateurs dénoncent une mise en scène visant à apaiser la pression internationale. Minni Arko Minnawi, gouverneur du Darfour, accuse directement les leaders paramilitaires Hemedti et son frère Abderrahim Daglo d’avoir orchestré ces massacres. La communauté internationale exige des enquêtes indépendantes, mais la réponse des FSR semble loin de répondre aux attentes. Source 1

À la veille de la campagne électorale pour les présidentielles et législatives du 23 novembre, l’armée de Guinée-Bissau affirme avoir déjoué une tentative de subversion constitutionnelle impliquant des officiers supérieurs. Ces derniers auraient cherché à interrompre le processus électoral. Le général Fernando Da Silva, porte-parole de l’armée, a promis que les responsables, y compris d’éventuels civils complices, seraient traduits en justice. Ce nouvel épisode souligne une fois de plus l’instabilité chronique de ce pays. Source 8

Six députés du principal parti d'opposition béninois, Les Démocrates, ont annoncé leur démission, critiquant la gestion du président du parti, Boni Yayi, qu’ils accusent d’autoritarisme. Cette scission affaiblit davantage une formation déjà privée de participation à la prochaine élection présidentielle. Tandis que Boni Yayi dénonce une tentative de déstabilisation orchestrée, cette crise interne pourrait refléter un manque de cohésion et de stratégie face à un pouvoir largement dominant. Source 5

Lors de la Conférence sur la paix dans les Grands Lacs, le président congolais Félix Tshisekedi a accusé le Rwanda de soutenir militairement le groupe rebelle AFC/M23, provoquant une vive réaction de Kigali. Le président français Emmanuel Macron a annoncé la future réouverture de l’aéroport de Goma, mais l’AFC/M23 et le Rwanda critiquent cette décision. Les médiateurs internationaux peinent à avancer dans les négociations, tandis que le terrain reste marqué par des affrontements. Cette situation illustre l’impasse d’une diplomatie régionale minée par des intérêts divergents. Source 4

Le Conseil de sécurité de l’ONU, à l’initiative des États-Unis, a apporté son soutien au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, le qualifiant de solution « la plus réalisable ». L’Algérie, qui soutient le Front Polisario, a boycotté le vote, dénonçant une atteinte aux principes de décolonisation. Cette résolution marque une étape importante pour le Maroc, mais pourrait exacerber les tensions avec Alger, fragilisant davantage la stabilité régionale. Source 17 Source 24 Source 34

À Dakar, une manifestation regroupant plus de mille personnes a dénoncé la hausse du coût de la vie et les restrictions sur la liberté d'expression. Cette mobilisation, orchestrée par le Front pour la défense de la République et de la démocratie (FDR), reflète un mécontentement croissant à l’égard du président Bassirou Diomaye Faye. En réponse, le gouvernement a promis des mesures énergétiques, mais la méfiance envers les autorités reste palpable. Source 3

L’Assemblée nationale française a modifié l'impôt sur la fortune immobilière pour cibler les actifs improductifs, une réforme saluée par le Parti socialiste mais critiquée par la droite. Cette mesure s’inscrit dans un contexte de débat sur l’équité fiscale et la nécessité de financer le budget 2026, alors que d’autres propositions, comme la taxe Zucman, ont été rejetées. Source 10 Source 25

Quatre Bulgares ont été condamnés à Paris pour avoir tagué des « mains rouges » sur le Mémorial de la Shoah en 2024, une action attribuée à des ingérences étrangères présumées, notamment russes. Ce verdict met en lumière les nouvelles formes de déstabilisation politique par des acteurs externes et la nécessité de renforcer les dispositifs de lutte contre les manipulations numériques. Source 28 Source 33

Deux accidents mortels sur des sites d’orpaillage artisanal en Guinée ont relancé le débat sur la sécurité de cette activité essentielle pour l’économie locale. Les experts soulignent l'absence de régulation et les risques accrus liés à l’utilisation d’équipements non maîtrisés. Une meilleure intervention de l’État semble impérative pour prévenir de futures tragédies. Source 9

Un incendie survenu sur le toit du collège Saint-Exupéry à Chalonnes-sur-Loire a conduit à la fermeture temporaire de l’établissement. Bien que les classes n’aient pas été touchées, les dégâts matériels nécessitent des travaux de sécurisation. Cet incident illustre les risques liés aux travaux en cours dans des infrastructures scolaires. Source 39