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Selon Courrier International, les institutions judiciaires israéliennes font face à des pressions croissantes de la part du gouvernement, dans un contexte dominé par l'enquête sur les événements tragiques du 7 octobre 2023 et les accusations de torture dans le camp de Sdeh Teiman. La Cour suprême, le Bureau du contrôleur de l’État et la procureure générale Gali Baharav-Miara sont au cœur d’un bras de fer avec le Premier ministre Benjamín Nétanyahou. Ce dernier est accusé d'avoir négligé une mise à jour de la doctrine de sécurité nationale, aggravant les vulnérabilités du pays face aux attaques du Hamas. Dans un contexte de tensions croissantes, la Cour suprême est critiquée pour son incapacité à résister aux pressions nationales et aux influences populistes, un phénomène illustré par des intrusions orchestrées dans les salles d’audience. Certains juges, tels que Yaël Willner, appellent à des compromis qui reflètent une lassitude institutionnelle face à une opinion publique de plus en plus polarisée. Ces développements soulignent un affaiblissement préoccupant des contre-pouvoirs dans une démocratie déjà sous tension. Courrier International