Votre brief - 24h (14 articles)

L'Assemblée nationale a voté la suspension de la réforme des retraites jusqu’en 2028. Cette décision, prise à 255 voix contre 146, maintient l'âge légal de départ à 62 ans pour certaines générations. Le gel partiel est estimé à un coût de 300 millions d'euros en 2026, montant à 1,9 milliard d’euros en 2027. Si certains députés, notamment socialistes, voient ce report comme une victoire sociale, d’autres, comme le Rassemblement national, dénoncent une "capitulation" face à une réforme jugée nécessaire. La question du financement reste cruciale, avec un déficit des retraites estimé à 23 milliards d’euros pour 2025. Cette suspension reflète les divisions politiques et l’incertitude autour des réformes sociales majeures. La Croix Le Progrès La Voix du Nord Le Progrès

L’Assemblée nationale a également rejeté le gel des pensions de retraite et des minima sociaux prévu pour 2026. Cette mesure, qui aurait permis d’économiser 3,6 milliards d’euros, a été qualifiée d’"année blanche" par ses opposants, rappelant son impact potentiel sur les foyers les plus modestes. Le gouvernement avait défendu cette initiative comme un moyen de maîtriser les dépenses sociales, mais son rejet illustre les tensions croissantes entre les impératifs budgétaires et les attentes sociales. La Croix Le Progrès

La famille Saadé, propriétaire de CMA CGM, est entrée au capital de Carrefour avec une participation de 4 %, devenant ainsi le deuxième actionnaire du groupe. Cette entrée marque une diversification stratégique pour la famille, après des investissements dans les médias et le cinéma. Selon Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, cet apport renforcera la gouvernance et les perspectives de croissance du groupe. Toutefois, cette prise de participation, dans un secteur en mutation face à l'inflation et aux défis logistiques, pourrait être scrutée par les investisseurs. Le point La Voix du Nord

L’aciériste NovAsco, anciennement Ascometal, se dirige vers la liquidation judiciaire, menaçant 500 emplois. Seule l’usine de Dunkerque pourrait être reprise. Cette situation met une nouvelle fois en lumière les difficultés de l’industrie lourde française, exacerbées par une gestion jugée défaillante des aides publiques. Les syndicats dénoncent un manque de vision stratégique tandis que le gouvernement pourrait être contraint d’intervenir pour limiter les répercussions sociales et économiques. Source 37

Face à la pression des syndicats agricoles, Emmanuel Macron a confirmé le refus de la France de signer l’accord de libre-échange avec le Mercosur. Cette décision reflète les inquiétudes sur l’impact environnemental et concurrentiel de cet accord, mais elle pourrait également compliquer les relations commerciales avec les pays sud-américains. En privilégiant une posture protectionniste, la France semble vouloir rassurer ses agriculteurs, tout en risquant de s’isoler sur la scène internationale. Source 36

Un vaste réseau de corruption impliquant des responsables ukrainiens a été démantelé, détournant près de 100 millions de dollars dans le secteur énergétique. Plusieurs personnalités proches de Volodymyr Zelensky, bien que ce dernier ne soit pas directement impliqué, sont citées. Cette affaire, au cœur d’un pays en guerre, met en lumière les défis persistants de la corruption en Ukraine, malgré les efforts pour se conformer aux standards européens. Le Progrès L'Humanité

Dix ans après les attentats du 13-Novembre, Daesh profite des tensions en Syrie pour se réorganiser. L’organisation terroriste exploite les divisions entre les forces pro-kurdes et les autorités syriennes pour regagner du terrain. Ces mouvements soulignent la résilience du groupe malgré la chute de son califat et rappellent que la lutte contre le terrorisme reste un défi global. Le Progrès

Le procès de l’entreprise Frichti, accusée de travail dissimulé et d’emploi illégal d’étrangers, s’ouvre à Paris. Ce cas, emblématique des dérives de l’ubérisation, met en lumière les conditions précaires des travailleurs de plateformes. Ce procès pourrait établir un précédent juridique pour d’autres plateformes opérant en France. Les investisseurs surveillent de près l’évolution de ces affaires, qui pourraient influencer la réglementation du secteur. Ouest France Source 35

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, s’impose comme un acteur clé dans la suspension de la réforme des retraites. En jouant la carte du compromis avec le gouvernement, il cherche à repositionner son parti comme une force de négociation. Cependant, cette posture divise la gauche, notamment avec La France insoumise. Cette stratégie pourrait renforcer le rôle du PS dans les futurs débats parlementaires. L'Humanité