Votre brief - 24h (19 articles)

L'ex-président Nicolas Sarkozy sera rejugé en appel du 16 mars au 3 juin 2026 dans le cadre de l'affaire du financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007. Condamné en première instance à cinq ans de prison, il continue de clamer son innocence. Ce procès, qui inclura également plusieurs de ses anciens collaborateurs comme Claude Guéant et Brice Hortefeux, repose sur des accusations de financement occulte avec la Libye de Mouammar Kadhafi. Si l’affaire illustre les dérives potentielles des campagnes électorales, elle soulève aussi des questions sur la solidité des preuves présentées et sur le rôle des intermédiaires dans des régimes autoritaires. La défense pourrait tenter de décrédibiliser des témoignages libyens, tandis que le parquet financier devra consolider ses arguments pour éviter des failles juridiques exploitables. Le Nouvel Obs La Dépêche Midi Libre Mediapart Midi Libre Source 35

L’Assemblée nationale a voté la « suspension » de la réforme des retraites de 2023, un amendement intégré au projet de budget de la Sécurité sociale. Ce vote a mis en lumière les fractures au sein de la gauche parlementaire. Les socialistes ont soutenu la mesure, contrairement aux groupes France Insoumise et communistes, qui se sont opposés. Bien que l’objectif soit de préserver le pouvoir d’achat des retraités, cette division reflète un désaccord stratégique sur la manière d’utiliser les leviers parlementaires contre le gouvernement. Une telle désunion pourrait affaiblir la gauche sur d'autres fronts politiques. La Croix

Les députés ont rejeté la suppression de l'abattement fiscal de 10 % sur les pensions des retraités, que le gouvernement souhaitait remplacer par un abattement forfaitaire de 2 000 €. Alors que le gouvernement espérait générer 1,2 milliard d’euros d’économies, l’opposition a dénoncé une atteinte au pouvoir d’achat des retraités modestes. Ce rejet montre à quel point les réformes fiscales touchant directement une catégorie sensible de la population restent politiquement périlleuses, malgré l’urgence budgétaire. La Croix Source 36

Après la grâce de Boualem Sansal par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez a annoncé son intention de se rendre en Algérie pour « réengager des canaux sécuritaires ». Cette démarche, qualifiée de « geste d’humanité », vise à apaiser une relation bilatérale en crise depuis 2024. Si ce déplacement pourrait renforcer la coopération sur des enjeux comme la lutte anti-jihadiste au Sahel, il reste à savoir si cette approche diplomatique pourra dépasser les tensions historiques et les désaccords sur les politiques migratoires. Ouest France Ouest France

Dix ans après les attentats qui ont coûté la vie à 130 personnes à Paris et Saint-Denis, les commémorations ont été marquées par une forte charge émotionnelle. Emmanuel Macron s’est rendu sur les lieux des attaques, tandis que des cérémonies ont eu lieu pour honorer les victimes. Ces hommages, qui rappellent la nécessité de préserver la mémoire collective, mettent également en lumière les défis persistants liés à la menace terroriste et à la reconstruction des survivants. Le rôle central des témoignages, comme celui de Sonia, la témoin clé ayant dénoncé les terroristes, illustre également le poids d’un engagement citoyen dans ces tragédies. Ouest France Dernières Nouvelles d'Alsace Source 37 Source 38

La Caisse des Dépôts a annoncé un plan de 550 millions d’euros pour soutenir l’aide sociale à l’enfance (ASE) d’ici 2028. Cette enveloppe, destinée à créer ou rénover 7 000 places d’hébergement et à former du personnel, répond à la crise structurelle que traverse ce secteur. Alors que les départements peinent à financer leurs obligations, ce soutien financier, bien que significatif, ne couvre qu’un tiers des besoins identifiés. Cette initiative reflète une prise de conscience des enjeux sociaux, mais elle appelle à des solutions durables et systémiques pour protéger les 400 000 enfants concernés. L'Humanité La Dépêche

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite sur le front de Zaporijjia, fait face à une pression croissante, non seulement en raison des avancées russes, mais aussi des scandales de corruption touchant son entourage. Les sanctions imposées à son proche Timour Minditch visent à restaurer la confiance, mais elles pourraient aussi exacerber les divisions internes à un moment où l’unité nationale est cruciale. Par ailleurs, l’appel du G7 à un cessez-le-feu montre un glissement progressif vers une volonté de négociation, bien que les positions restent figées sur le terrain. Ce contexte met en lumière la complexité d’équilibrer leadership militaire et gouvernance politique en temps de guerre. Ouest France La Voix du Nord