Emmanuel Macron poursuit sa tournée africaine avec une étape au Gabon, marquant sa première visite officielle dans ce pays depuis l'arrivée au pouvoir de Brice Oligui Nguema. Au programme : un entretien bilatéral pour redéfinir les priorités communes, notamment économiques et environnementales, ainsi que l'inauguration de l'Institut français du Gabon. Cette visite pourrait renforcer l'idée d'une diplomatie française recentrée sur des relations égalitaires et respectueuses des souverainetés locales, mais reste à voir si des actes concrets suivront ces engagements. RFI

En rupture avec les traditions, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a présenté une déclaration dès le premier jour du sommet du G20 à Johannesburg, abordant des sujets tels que le climat, la dette des pays pauvres et les inégalités. Cette initiative, saluée comme un signal de changement dans la diplomatie mondiale, met en lumière une fracture notable avec les positions des États-Unis, accusés de freiner les avancées climatiques. Ce moment symbolise un basculement vers un axe Sud global plus affirmé. Courrier International

Le budget national a été rejeté à la quasi-unanimité, illustrant le chaos politique en France. L'impopularité croissante du président Emmanuel Macron, désavoué par 84 % des Français, contamine également le Premier ministre Sébastien Lecornu, accusé de loyauté excessive envers Macron. Cette situation reflète la désillusion généralisée envers une classe politique perçue comme éloignée des préoccupations nationales. La Dépêche

La France Insoumise (LFI) exploite pleinement les réseaux sociaux, comme TikTok et Twitter, pour mobiliser et structurer ses campagnes. Antoine Léaument, député et stratège numérique, incarne cette stratégie innovante qui repositionne le mouvement comme un acteur de rupture dans le paysage politique. Cette approche révèle un potentiel pour moderniser le débat public, mais peut aussi exacerber les polarisations. La Croix

L'Espagne continue de débattre de l'héritage du dictateur Francisco Franco, cinquante ans après sa mort. Alors que certains soulignent les progrès démocratiques post-dictature, d'autres dénoncent une amnésie organisée, exacerbée par la montée de l'extrême droite. Ce contexte met en lumière les tensions persistantes autour de la mémoire collective et de la réhabilitation des victimes du régime. Courrier International La Dépêche

Une exposition au musée Stella Matutina met en lumière l'histoire des travailleurs engagés arrivés à La Réunion entre le XIXᵉ et le XXᵉ siècle. Cette initiative souligne les conditions de vie difficiles de ces travailleurs, tout en célébrant leur contribution à la construction d'une société multiculturelle. Un rappel crucial de l'importance de reconnaître et de raconter ces histoires longtemps marginalisées. Ouest France

Une marche blanche a réuni 6 200 personnes à Marseille en hommage à Mehdi Kessaci, assassiné dans un contexte lié au narcotrafic. Ce rassemblement massif, porté par la société civile, illustre une volonté de lutter contre la normalisation de la violence et de défendre la justice sociale. Les mobilisations citoyennes restent un levier essentiel pour contrer les dérives criminelles. La Croix Le Nouvel Obs LVDN

Des influenceurs exploitent les plateformes numériques pour documenter la vie à bord des navires de croisière, attirant des millions de spectateurs. Ce phénomène, né après la pandémie, transforme la perception de ces voyages de luxe en révélant des réalités méconnues. Ces initiatives soulignent une nouvelle manière de connecter les expériences individuelles au débat public sur le tourisme durable. Courrier International

Le rappeur Orelsan, dans son dernier album, explore des thèmes politiques et sociaux, en dénonçant les clivages idéologiques. Cette démarche artistique reflète une volonté de dépasser les étiquettes partisanes, tout en questionnant les contradictions de notre époque. Un exemple de l'influence croissante de la musique comme vecteur de réflexion politique. L'Humanité

La COP30, tenue au Brésil, s'est achevée sur un accord minimaliste, sans engagement concret pour la sortie des énergies fossiles. Bien que des avancées aient été obtenues pour tripler les financements d'adaptation climatique, l'absence de volonté politique forte des grandes puissances met en péril l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C. Ce manque d'ambition met en évidence la nécessité d'une mobilisation citoyenne accrue pour forcer des changements systémiques. Le Nouvel Obs La Croix